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En grand passionné, Wawrinka ne compte pas prendre sa retraite tout de suite : “Ce n’est pas parce que vous vieillissez que la passion doit disparaître” Un petit peu à l’image d’un Andy Murray, Stan Wawrinka fait preuve d’une force de caractère assez impressionnante. Malgré un niveau de tennis en baisse constante et des résultats très décevants, le Suisse de 39 ans ne semble pas décidé à ranger les raquettes. En vrai passionné, celui qui pointe désormais à la 89e place mondiale explique : “Je pense qu’en tant qu’athlète, il est important de se fixer des objectifs. Je sais aussi que les objectifs que j’avais il y a dix ans ne sont plus les mêmes aujourd’hui. Je pense que c’est aussi un bon exemple pour les jeunes, vous voulez leur montrer que ce n’est pas parce que vous vieillissez que la passion doit disparaître. Il ne faut pas oublier que lorsque j’ai commencé à jouer au tennis, il s’agissait du jeu, de jouer avec mes amis, d’être passionné et d’apprécier cela, et c’est toujours le cas. Je pense que c’est pour les jeunes qui veulent rêver de cela qu’il faut comprendre que peu importe ce que vous réalisez, peu importe votre âge, peu importe où vous êtes, vous devez faire ce qui est bon pour vous.”
À Roland-Garros, le tableau des qualifications est sorti : 28 Français présents, Thiem et Schwartzman en invités d’honneur Dès demain, Roland-Garros va ouvrir ses portes pour trois semaines de compétition acharnée. Si la plupart des joueurs ne commenceront pas leur tournoi avant dimanche, certains vont se lancer dans l’aventure dès ce lundi. En effet, le coup d’envoi des qualifications va être donné dès ce lundi et plusieurs joueurs seront à surveiller. Parmi les nombreux inscrits, on dénombre cette année encore de nombreux Français. En tout, ils seront 28, côté tricolore, à tenter leur chance pour intégrer le tableau final. Parmi tous ces tricolores, seuls trois joueurs sont tête de série : Benoit Paire, Grégoire Barrere et Titouan Droguet. On surveillera également les parcours de Lucas Pouille, héroïque l’an passé, et de Quentin Halys qui pourrait retrouver Diego Schwartzman au deuxième tour.  En plus de toute cette flopée, certains joueurs au pedigree immense seront présents sur la ligne de départ. Si Christian Garin sera tête de série numéro 1 du tableau, on notera bien évidemment les présences de Diego Schwartzman et Dominic Thiem. Les deux hommes, bien connus du public parisien, vont vivre cette année leur dernier Grand Chelem français. En effet, ils ont tous deux récemment annoncé leur retraite.  Schwartzman, demi-finaliste à Paris en 2020, n’a pas hérité d’un tirage au sort clément. Opposé à Neumayer au premier tour, il pourrait retrouver Halys ensuite et surtout Garin au dernier tour. Rejoindre le tableau final sera donc un premier défi pour ‘El Peque’.  De son côté, Dominic Thiem, deux fois finaliste Porte d’Auteuil (2018, 2019) bénéficie, a priori, d’un tirage au sort plus clément. En effet, tête de série numéro 11 du tableau, ‘Domi’ ne pourra trouver aucun joueur du top 140 mondial sur sa route. Après un premier tour prévu demain face à Agamenone (234e), il pourrait retrouver Virtanen (158e) avant d’affronter potentiellement Zeppieri (144e) au dernier tour. De quoi croire à un dernier grand tableau à Roland-Garros pour Thiem ?    
À Rome, Zverev retrouve le sacre en Masters 1000 Alexander Zverev a enfin regagné un titre majeur. Pour la première fois depuis Cincinnati 2021, Zverev a réussi à s’adjuger un titre en Masters 1000. Profitant de l’hécatombe italienne, il a parfaitement tenu son rang pour disposer d’un Nicolas Jarry bien trop friable à l’échange (6-4, 7-5 en 1h41).  Impérial au service (6 aces, 95% de points gagnés sur première balle), l’Allemand a très bien tenu la balle, ne partant que très peu à la faute et forçant son adversaire à jouer le coup de plus constamment. Réalisant le break au moment où il fallait à chaque fois, c’est très logiquement que la solidité de l’Allemand (13 coups gagnants, 5 fautes directes) a pris le dessus sur la combativité du Chilien (16 coups gagnants, 17 fautes directes).  À une semaine de Roland-Garros, Zverev monte en puissance et pourrait bien constituer, au vu de la méforme de plusieurs joueurs, l’un des grands favoris au sacre à Paris. Titré en Italie, l’Allemand va monter au 4e rang mondial, ce qui l’assure de faire partie des quatre premières têtes de série à Paris. Reste à savoir s’il résistera à la pression des Grand Chelem, pression qu’il n’a pas toujours su gérer.
À Turin, Passaro insuffle un second souffle à sa carrière Francesco Passaro avait un peu disparu des radars. Après une magnifique saison 2022 où il était passé de la 605e place mondiale au 119e rang (+485 places), l’Italien avait un peu disparu. Pourtant, à 23 ans, il vient de relancer sa jeune carrière, en remportant le plus grand titre de sa carrière.  À domicile, le benjamin italien a vécu un sacré retour de flammes. Invité à disputer les qualifications à Rome, Passaro s’en est extirpé et a même enchaîné au total 4 victoires avant de céder au troisième tour. Capitalisant sur la confiance accumulée, il a débarqué à Turin le couteau entre les temps. Là encore, invité par les organisateurs, le droitier a surpris son monde. En effet, pour atteindre la finale, il a enchaîné plusieurs jolis succès, face à Galan (6-2, 6-7, 6-2), Ruusuvuori (7-5, 7-6), Nakashima (7-6, 6-7, 6-1) et Sonego (6-3, 6-2). Arrivant en finale avec quatre victoires sur des joueurs du top 100 mondial, il n’a pas tremblé ce dimanche. Opposé à son compatriote Lorenzo Musetti (29e) en finale, Passaro a réalisé un match plein pour s’adjuger son premier titre en Challenger 175 (6-3, 7-5). Fort de cette magnifique semaine, l’Italien va pousser grand les portes du top 150 mondial. Classé 244e mondial cette semaine, il sera 133e ce lundi (+111 places). Un beau rapproché au classement ATP.  Est-ce le début d’une véritable éclosion ? Les prochaines semaines nous le diront…
En patron, Zverev prend les commandes à Rome  Intraitable dès le début du match, Alexander Zverev a remporté avec beaucoup de sérieux le premier acte de la finale de ce Masters 1000 de Rome. Face à un Nicolas Jarry valeureux mais bien trop friable à l’échange, c’est en toute logique que le 5e mondial a basculé en tête sur le central (6-4 en 42 minutes).  Réalisant le break au meilleur des moments (à 5-4), l’Allemand s’est appuyé sur un service de feu (4 aces, 90% de premier service) et sur une solidité à l’échange assez dingue (7 coups gagnants, 1 faute directe) pour mater un Chilien tout simplement pas assez bon (9 coups gagnants, 4 fautes directes, 2 aces). De son côté, Jarry va devoir faire beaucoup mieux. Face à un Zverev aussi concerné, il lui faudra passer énormément de première balle et faire preuve d’une efficacité quasi parfaite s’il veut s’imposer en terre italienne.
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