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Irina-Camelia Begu
 
Stefanie Voegele
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Questionné sur l’attitude des spectateurs français, Medvedev nuance le débat : "Il y a une règle officieuse" Depuis le début de Roland-Garros, l’attitude du public français est sur toutes les bouches. Entre ceux qui encensent le soutien indéfectible des spectateurs et ceux qui pointent une attitude à la limite de l’irrespect, les avis divergent.  Après les propos de Swiatek, demandant plus de respect pendant le point et la conférence de presse de Goffin expliquant que l’attitude du public était devenue inacceptable, Daniil Medvedev a tenu à calmer le débat. En conférence de presse, suite à sa victoire sur abandon face à Kecmanovic (6-1, 5-0 ab.), il a déclaré : “Je pense que c'est difficile de répondre parfaitement à cette question. Il y a deux manières d'aborder le sujet. Je dirais qu'il y a une règle officieuse, ou même officielle d'ailleurs, de ne pas interrompre les joueurs pendant le deuxième service, quand ils sont prêts à servir, puis pendant le point.  Personnellement, j'aime bien cette règle. Le tennis étant tellement technique, chaque petit mouvement peut faire changer la balle de direction. Si quelqu'un crie à ce moment-là, vous pouvez faire faute. Maintenant, si tous les tournois étaient bruyants tout le temps, on finirait par s'y habituer. Actuellement, la plupart le sont (silencieux), donc quand on arrive à Roland-Garros, on est forcément perturbé. Personnellement, la situation actuelle me convient. Je pense surtout qu'il ne faut pas d'entre-deux. Soit tout est calme, soit il y a du bruit tout le temps. Et à ce moment-là, on ne pourra plus se plaindre de ça. Pour le moment, je préfère que les matchs soient silencieux.”
L'énorme perf' de la Française Chloé Paquet à Roland Garros ! Chloé Paquet fait pleinement honneur à l'invitation qu'elle a reçue de la part des organisateurs à Roland-Garros. 103e joueuse mondiale, elle avait déjà été brillante au premier tour pour se défaire de Diana Shnaider, 47e mondiale et récente lauréate du Trophée Clarins (WTA 125, Paris), en deux petites manches (6-3, 6-1). Elle a fait encore mieux ce jeudi au deuxième tour en venant à bout de la Tchèque Katerina Siniakova, 33e mondiale et tête de série n°32 du tableau, au terme d'une superbe empoignade de plus de 3 heures et interrompue plusieurs fois par la pluie (3-6, 7-6, 7-6). Sur un Court 7 au public pleinement acquis à sa cause, la Française a su retourner une situation bien mal embarquée. Elle était 6-3, 3-1 avant de parvenir à inverser progressivement la tendance pour recoller à deux manches partout (3-6, 7-6). Dans l'ultime set, il lui a de nouveau fallu avoir les nerfs solides puisque Siniakova a pris un break d'avance après en avoir compté un de retard. Break tout de suite effacé par Paquet (4-4) qui est finalement allé chercher la délivrance dans un super tie-break qu'elle a admirablement maîtrisé (10 points à 6). La Française pouvait alors exulter, n'en revenant presque pas de vivre enfin un tel moment. À 29 ans, elle réalise la meilleure performance de sa carrière en Grand Chelem, alors qu'elle commençait peut-être à ne plus y croire. Devant son public et ses proches. Au tour suivant, samedi, elle tentera de rêver encore plus grand face à une autre Tchèque, Marketa Vondrousova, pour s'ouvrir les portes des huitièmes de finale.
Très touchant, Wawrinka encense le public parisien : “J’avais vraiment l’impression de jouer à la maison” Personne ne sait si Stan Wawrinka a vécu son dernier match à Roland-Garros. Ce qui est certain, c’est que c’est une possibilité. À 39 ans, il ne lui reste plus beaucoup de tournois du Grand Chelem à jouer et le Suisse a chèrement vendu sa peau, cette année encore.  Après un premier tour très tranquille face à un Murray très loin de son meilleur niveau (6-4, 6-4, 6-2), il a livré un énorme combat face à l’une des valeurs montantes du circuit, Pavel Kotov (56e). Le Russe de 25 ans, n’a rien lâché. Très agressif, il a parfaitement géré les jeux décisifs des premier et quatrième actes pour s’imposer en près de 4 h de match (7-6, 6-4, 1-6, 7-6). En larmes à l’issue du match, le champion suisse a tenu à rendre hommage à l'accueil reçu Porte d’Auteuil : "C’est la première fois que je vis une ambiance pareille ici. Il y a eu énormément de fans qui sont venus après la fin du match sur le Philippe-Chatrier. Il y avait une ambiance de folie, j’avais vraiment l’impression de jouer à la maison. Cela amène des souvenirs en plus et cela me donne envie de continuer. Parce que vivre ça, c’est très rare. Je suis très triste d’avoir perdu."  Interrogé sur ses chances de s’aligner à Paris l’an prochain, Wawrinka n’a pas donné de réponse claire : "C’est dans douze mois et à mon âge, on ne voit pas aussi loin. L’envie est là, je crois que le niveau aussi. Il faut maintenant gagner des matchs et maintenir un certain classement pour pouvoir jouer ce genre de tournois.” (propos relayés par Le Matin).
A Roland-Garros, Rybakina tient son rang Le circuit WTA se stabilise. Depuis Madrid, on ne cesse de l’expliquer. Le tennis féminin devient de plus en plus fermé. Alors que Swiatek et Gauff ont rejoint le troisième tour mercredi et que Sabalenka s’est qualifiée plus tôt dans la journée, c’est désormais Elena Rybakina (4e) qui a fait le travail. Sans forcément jouer un tennis flamboyant, la Kazakhe a maîtrisé sa partie (6-3, 6-4 en 1h06). Opposée à Arantxa Rus (50e), elle a très bien géré le match se reposant sur un service efficace (8 aces, 79% de points gagnés sur premier service) et sur des prises de balles précoces (20 coups gagnants, 28 fautes directes). Sans jouer son meilleur tennis, elle rejoint sans trembler le troisième tour où elle affrontera la gagnante du duel entre Mertens et Martic.
Battu par Sinner, Gasquet positive : “Il y a eu de bonnes choses sur ce Roland-Garros” Richard Gasquet a fait honneur à son invitation. Après un premier tour de très haute facture face à Borna Coric (victoire 7-6, 7-6, 6-4), il n’a pas été ridicule face à Jannik Sinner ce mercredi. Logiquement battu (6-4, 6-2, 6-4), le Français a vendu chèrement sa peau, régalant le public de quelques coups merveilleux. Face à la presse, le Biterrois s’est montré plutôt satisfait de son tournoi : “Il y avait de belles émotions. C'est beau de jouer le soir comme ça contre le n° 2 mondial. Les balles étaient assez lourdes, ce n'était pas facile pour moi de faire avancer la balle et de lifter. Je n'ai pas très bien servi. Il était plus fort sur le match. Oui, ça donne envie de continuer, j'espère encore jouer un petit peu à ce niveau-là. Il y a eu de bonnes choses sur ce Roland-Garros. Après, tu as toujours envie de prendre un set, de faire un peu mieux de temps à autre.” (propos relayés par L'Equipe) Questionné sur ses chances de revenir à Roland-Garros l’an prochain, l’ex-7e mondial a botté en touche : “Je ne sais pas. Je prends mois après mois. C'est toujours flou. On verra bien si j'arrête en fin d'année, la saison prochaine. C'est bien de gagner ici (au premier tour, face à Coric), mais tout est possible. Quand tu perds deux-trois matches, tu te dis qu'une semaine après, c'est fini. Si je reperds trois fois de suite sur gazon... Il y a des hauts et des bas. Là, je me sens pas mal. Pas si mal.”
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